Grand débat national

Au centre social La Ruche, les habitants du centre-ville prennent part au grand débat national

Dans le cadre du grand débat national, voulu par le Président de la République, le Centre social La Ruche a accueilli la première consultation dans un quartier politique de la ville à Nice, jeudi 24 janvier. 


À cette occasion et depuis le début de la semaine dernière 60 questionnaires ont déjà été remplis avec la complicité de Salima Boumia, médiatrice sociale à la Ruche, et de Véronique Marchal, animatrice familles. Animé par Christophe Tassano, Directeur de la Semeuse, et en présence de Joëlle Martinaux, Adjointe au maire déléguée aux affaires sociales, au handicap et au logement, Vice-Présidente du Centre communal d’Action sociale (CCAS) de Nice et de l’Union Nationale des CCAS (UNCASS) qui pilote l’opération, ce débat a réuni une vingtaine de personnes, âgées de 17 à 87 ans.

Lors de ce premier rendez-vous de concertation organisé autour d’une animation participative et collaborative, les habitants ont pu s’exprimer sur l’organisation de l’État et des services publics. Le débat s’est orienté sur les problématiques liées à l’accès aux services publics : éloignement d’une frange de la population de ces services, dématérialisation des démarches administratives qui engendrent des difficultés, notamment pour les usagers non technophiles et ne bénéficiant pas d’un accès à internet, avec pour conséquence la renonciation à demander certains droits et allocations, pourtant vitaux pour ces personnes.

 

Tout au long de cette soirée, les habitants se sont mobilisés pour faire émerger une série de propositions parmi lesquelles :  

  • Internet est devenu incontournable, il faudrait donc favoriser la formation, l’accompagnement et l’accès gratuit aux outils informatiques et réseaux sociaux pour un meilleur accès aux droits ;
  • Il faudrait faire comme dans les caisses automatiques des supermarchés : mettre à disposition les outils informatiques dans les accueils et une personne pour accompagner les usagers ;
  • Élargir les créneaux d’accueil du public aux horaires atypiques pour les personnes qui travaillent ;
  • Laisser le choix, c’est-à-dire ne pas imposer le numérique pour « laisser le temps aux usagers de s’adapter » ;
  • Faire la différence entre les agents polyvalents qui accompagnent les personnes pour les primo-renseignements et ceux qui résolvent les problèmes ;
  • Mobiliser des jeunes en mission de service civique pour « aller-vers » les habitants afin de les informer sur leurs droits. Les associations sont les mieux placées pour mobiliser le bénévolat de ces jeunes ;
  • Proposer des rendez-vous physiques mais dans des délais très courts ;
  • Développer le service public itinérant à des rythmes réguliers (une fois par semaine).

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