Marie Bashkirtseff
Tout public
Journal intime
Commencé en 1873 alors que son auteur n’a que 15 ans, le journal de Marie Bashkirtseff s’achève en 1884, date à laquelle l’artiste meurt des suites d’une tuberculose aggravée.
« Ce pauvre journal qui contient toutes ces aspirations vers la lumière, tous ces élans qui seraient estimés comme des élans d’un génie emprisonné, si la fin était couronnée par le succès, et qui seront regardés comme le délire vaniteux d’une créature banale, si je moisis éternellement ! Me marier et avoir des enfants ! Mais chaque blanchisseuse peut en faire autant. A moins de trouver un homme civilisé et éclairé ou faible et amoureux. Mais qu’est-ce que je veux ? Oh ! vous le savez bien. Je veux la gloire ! Ce n’est pas ce journal qui me la donnera. Ce journal ne sera publié qu’après ma mort, car j’y suis trop nue pour me montrer de mon vivant. D’ailleurs, il ne serait que le complément d’une vie illustre ».
Journal de Marie Bashkirtseff, 3 juillet 1876
Cette adaptation du journal de Marie Bashkirtseff se veut un regard contemporain sur l’artiste ukrainienne qui a passé sa jeunesse à Nice. Accompagné par les créations musicales de Claude Galvez, les mots contenus dans le journal résonnent dans toute leur intensité.
Production La Semeuse en coproduction avec le Musée des Beaux Arts de Nice & le Musée Ziem de Martigues (Professionnels)
Adaptation & mise en scène : Frédéric Rey
Avec : Jennifer Maria & Claude Galvez
Musique : Claude Galvez
Scénographie : Thierry Dardanello
Photo : Marie Bashkirtseff, Autoportrait à la palette,vers 1883, huile sur toile, musée des Beaux-Arts Jules Chéret, Nice, N.Mba 1982 © photo François Fernandez